Présentation
« L’art photographique de William Guidarini, un art qui entretient une subtile correspondance avec la peinture ( » l’endroit où notre cerveau et l’univers se rejoignent », disait Cézanne), nous montre une temporalité qu’aucune heure ne trouble, qu’aucune montre n’indique, une sorte de clairière d’enfance dont chaque âge de notre vie retrouve l’accès secret. Là, le temps s’y couche comme la biche sous la feuillée. Là, une immensité effleure le regard. Là, tout se recueille autour de cet instant originel que le photographe, retombant dans l’enfance d’un silence, accueille, paumes ouvertes, les mains tendues vers une incandescence invisible […] » Pierre Cendors