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Tous les orchestres
Rocher, Collection Littérature Janvier 2005
167p. ; 20 x 14 cm, 15,2EUR

Disponible

Présentation

«Là, je vous cause d’amour. Du grand frisson. Des tremblements. L’amour. Combien, devons-nous vous en mettre, Madame Hortense? À la livre ou au kilo? Non! Je vous rassure, bonne âme que je suis. Compatissant comme j’ai appris à l’être. Tolérant comme le bon Dieu.

Non pas par habitude ou conviction, j’en ai aucune, mais plus sûrement par dépit ou fainéantise. L’amour ça pèse rien. C’est léger. Du grand génie. De l’imprévisible à tous les étages. À toutes les branches. Rien pour peser. Aucun instrument pour mesurer. Comparer. L’amour pour nos mères, c’est du solide. Du raisonnable. Pas du folklore. De la petite bricole. Ça va. Ça vient. Ça nous porte. Nous autres. Le grand génie. Ça nous berce tendrement. Nous accule parfois contre l’épaisseur des murs. Nous pousse vers l’émotion et les abîmes. Là où se penche, non plus le ciel, mais tous les vertiges. Les sentiments et les contours. L’amour nous enlace. Nous entraîne sur la piste. On galope. L’amour nous empoigne. Une danse de plus? Pourquoi pas.»

Trois frères se retrouvent dans un restaurant pour le déjeuner. Le matin même, ils viennent d’enterrer leur mère. Leurs souvenirs se mettent à table. Regards croisés sur la vie, la mort, le temps qui passe et qui ne reviendra plus.

Un livre sombre mais drôle aussi.

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