Présentation
The Pogues
Rum, Sodomy & The Lash
Avec leurs mauvaises manières, leur façon à eux de faire revivre le folklore Irlandais, The Pogues ont été des passeurs géniaux. Pour ça, il n’y a pas de mauvaises manières, il n’y a que des méthodes qui marchent. Jouant le jeu de l’instrumentarium et des thèmes traditionnels, le groupe, qui doit sa vitalité poétique à Shane MacGowan au chant, a écrit maintes chansons que beaucoup prennent pour de vieux airs irlandais.
Mais les Pogues ont fait leurs classes au milieu des punks et leur gigue carbure à cette énergie-là, généreuse sur scène, mal contrôlée en dehors, avec son lot de frasques, de dentitions incomplètes et de substances trop faciles d’accès pour un groupe en vogue au milieu des années 1980.
Elvis Costello, le producteur de Rum, Sodomy and The Lash, sera parvenu à catalyser et restituer cette bourrasque londono-irlandaise sans jamais avoir l’air d’y toucher, discret jusqu’à subtiliser la seule présence féminine du groupe, sa bassiste.