Présentation
Tu fatrasses, j’ai gribouillé, il barbouillera, nous sommes tous atteints un jour ou l’autre… un peu, à la folie, mais jamais, jamais pas du tout.
Quant à ceux qui ne sont pas un brin fatrasiques, ceux-là sont bien à plaindre, les importants, les impotents, les mal-portants, les bien-pensants, pour tout dire ceux qui souffrent d’une rage de raison, d’une crise de vanité ou encore d’un délire de conviction… Comme tous ceux qui sont persuadés de savoir le mot de la fin, car la bêtise – c’est Flaubert qui l’a dit – consiste à vouloir conclure.
Ce qui réunit les complices de ce bouquin mi-mots mi-dessins? Une bonne pincée d’humour aussi noir que le beurre ou le cirage, d’allusive cruauté, de salubre étrangeté propre à chahuter esprits chagrins ou petits maîtres par trop orthogonaux régnant sur prés par trop carrés!