Présentation
« on a déplacé le cimetière en fin de compte il était très mal placé les cimetières c’est autour des églises toujours là on a trouvé un cimetière près du poste 1 »(Extrait, P. 23)
Ma plus grande pièce c’est dehors est écrit en infusant le long d’un chantier gigantesque. Une fourmilière d’hommes et de femmes travaillent à déplacer des kilomètres de paysage. Ils disent à pleins moteurs, avec la force d’un tremblement de terre, les déplacés, les résidents, les rapportés, bref les vivants, et tout ce qui s’emporte. La terre ne se laisse pas faire.
« Porté par un souffle très puissant, un univers insoupçonné se dévoile peu à peu, comme les strates d’une mythologie inscrite dans le paysage des hommes et le plaisir de la lecture ressemble à la satisfaction de résoudre une énigme, d’entrevoir des possibles. Et puis, il y a une écriture qui nous rend le texte très proche, humain, presque sensuel. »(Comité de lecture du Panta Théâtre, Caen, avril 2008)