Présentation
« Le récit qu’on va lire n’est pas un récit de fantaisie. Il est emprunté tout entier à une procédure criminelle dont la trace existe encore aux Archives du parlement de Bourgogne et dans la riche bibliothèque du château de Grosbois-en-Montagne. Elle a eu du reste un tel retentissement dans la province au XVIIIe siècle qu’aujourd’hui le souvenir des Sorciers de Lyon survit aux derniers témoins de leur sanglante expiation. »
Ce texte de 1868, ici restauré, est un document précieux, aussi bien du point de vue de l’histoire de la justice que de celle de la sorcellerie. Il raconte, surtout, les abîmes étourdissants de l’âme humaine.