Présentation
« Qu’apprend-on en France, aux écoliers comme aux agrégatifs ?… – ” Qu’entre Aristote et Descartes s’étend la nuit noire du Moyen Âge. ” On jette d’un revers de main dans la poubelle des superstitions inutiles : la Somme théologique, le Sefer Yetsirah, le Talmud de Jérusalem, la Philocalie, le Fons Vitae d’Ibn Gabirol, le Périphiséon de Jean Scot Origène… des livres oubliés où sont cachés peut-être les fondements les plus profonds et le ressort secret de beaucoup de nos structures mentales. » Valère Novarina
Philippe Barthelet nous conduit vers la scène où se joue le « drame » de Valère Novarina, un des auteurs les plus profonds de ce temps. Le drame de la langue française, le drame de la « présence réelle » ou de l’action du verbe dont on cesse trop souvent de contempler les merveilles… Car ce sont les mots qui nous précèdent et nous éclairent… Au fil de cette joyeuse réinvention de l’esprit novarinien, d’autres présences se nomment et se joignent au jeu : Wittgenstein, Orwell, Joseph de Maistre, Cingria et tant d’autres.
Étymologie, chant sacré et célébration… c’est, de nouveau, en poète, souffleur de feu et de fluides, que Philippe Barthelet honore et dialogue avec l’homme dont le théâtre est d’abord langage.