Présentation
An 402 après le Grand Enfermement, Icare est condamné. Parce qu’il a contrevenu à l’une des lois fondamentales de sa société, il devra dorénavant se heurter à tout ce que son monde avait éradiqué : la maladie, la douleur. La vieillesse, la mort.
Exilé parmi le Peuple sans Nom, ce peuple qui a recouvert de bidonvilles le vieux monde, Icare se lance dans un road-trip halluciné qui le mènera au-delà de l’océan, à la découverte de lui-même et du pire comme du meilleur de l’Homme. Un périple sans retour avec au bout, peut-être, l’idée de liberté et tout l’amour d’une enfant.
Ce récit surprenant, à mi-chemin entre la dystopie et le roman d’initiation, fait vibrer la corde sensible de son lecteur en conjuguant avec aisance le rêve et le cauchemar. La quête de vie menée par Icare est de celles qui se veulent à la fois tendres, fulgurantes et féroces, et qui résonnent encore longtemps en nous après avoir fermé la dernière page du livre.