Présentation

les cartes postales

J’ai ramené l’immense dans mon sac à dos

La situation particulière de Valérie Canot de Chizy en fait une poète absolument différente. Celo n’en fait ni un mobile, ni un prétexte, encore moins une excuse, celo est, tout simplement. Valérie poursuit dans le silence, et presque en silence, un chemin unique où la lumière et la tendresse remplacent le bruit vain d’un monde apparemment superficiel, mois dont elle nous incite à en découvrir la beauté, la sensibilité, l’unique.

Avec une grammaire différente, que l’on pourrait croire déstructurée, mais qui traduit si bien la réalité, chaque poème devient un voyage, ou bout du monde ou en bas de chez elle, sans oublier cette terrible exploration ou fond d’elle-même. Elle les retranscrit par de petites aquarelles qui racontent chacune une histoire, jolie ou dramatique, à la façon de ces cartes postales que nos aïeux recouvraient d’une fine écriture relatant brièvement de tout petits événements, de tendres rencontres, et tout ce qui marquera ou embellira nos vies.