Présentation
Le vieil air du monde une fois joue l’air des malédictions qui toujours recommencent et au fond de l’homme s’acharnent, une autre celui des regrets et des nostalgies pour quelques complicités avec les splendeurs et les bonheurs qui s’effacent, ou pire, qu’un autre temps devenu fou s’entête à effacer.
Pour Jean Pérol, une fois de plus, le problème en poésie reste le même : le tout est de tout dire. Dans un complot vicieux qui ôte les sujets de la bouche, au coeur d’un monde qui ne rêve que de faire disparaître la poésie, ne pas se laisser faire reste le mot, et peu importe ce qu’en disent ceux qui, au fond, l’ont de tout temps niée et reniée.
le temps sera venu de ne plus nous maudire le temps sera venu de ne plus s’écarter le temps sera venu de pouvoir accueillir ce qui fut dans nos os le salut des années