Présentation
Dès son premier livre, Joël Vernet tentait de répondre à la violence du monde par la recherche éperdue des sensations de l’enfance. Il ne peut se résoudre à accepter les coups portés à la beauté et à l’innocence.
Ce nouveau livre a pour cadre la maison de l’enfance, les terres isolées de la Margeride. L’auteur y est réfugié et, tout en se livrant au courant des jours, il évoque les visages et les voyages qui ont jalonné sa vie. La figure du père, le grand « absent », la figure mythique de Rimbaud, la petite gitane qui envahit l’espace et la mémoire… C’est un voyage immobile, rythmé de temps de contemplation et de temps de réflexion, au cours duquel l’auteur ne cesse de s’interroger sur l’utilité, la portée, la sincérité des mots écrits ou parlés.