Le livre de Carmen
Maria London
Présentation
«Tant pis si mon livre n’est pas compris ou s’il est trop bien, se
dit Carmen. Tant pis pour la pauvre Blanca, se dit-elle encore, mais il
faut que le monde sache. Oui, je l’écrirai cette histoire. Il faut dire
que, derrière le mal, il y a encore le mal. Un autre mal, absolu celui-là.
Il faut dire que derrière les bourreaux, les violeurs, il y a d’autres
hommes. Des hommes qui gardent les mains propres et le sourire, un
grand sourire, un étrange sourire. Il faut dire que derrière les fascistes
et les affamés de pouvoir et d’argent, il y a aussi les mêmes autres
hommes et que les uns et les autres se confondent parfois.»
Lors d’une courte visite dans son pays
d’origine, une femme écrivain est sollicitée
pour écrire sur l’homme qui, trente ans
auparavant, a brisé sa vie. Ce roman fait un
parallèle insolite entre l’histoire d’une
femme et celle d’un pays dont les rêves
libertaires ont été fracassés par un coup
d’État sanglant.
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