Présentation
Le corps d’après
« C’est le début.
L’absence de sensations. Les inquiétudes irrationnelles. La peur que, soudain, tout s’arrête. Alors, stupéfier les joies dans le sillon des lendemains incertains. Ne pas s’amouracher d’un tubercule en formation, c’est bien trop ridicule et puis, sait-on jamais, il pourrait. Mourir. Je me sens coupable. D’un bonheur qui ne vient pas.
Je me sens coupable. Des larmes insensées alors que je devrais sourire.
Et puis, ce matin-là, j’entends. Entre les quatre murs silencieux qui ne voient pas le désordre alentour, j’entends. Le balbutiement de son coeur. »
Le Corps d’après est le récit d’un enfantement, et d’une lutte. Contre les injonctions, le bonheur factice, le conformisme, les corps asservis. Au bout du chemin, pourtant, jaillit la vie. Celle qu’on s’invente pied à pied, coûte que coûte.