Présentation
Moments de grâce, surabondance, sensorialité chatoyante et heureuse, corps à corps, accord sonnant comme une promesse de sens.
Le poème recueille ces moments où tout semble justifié, en voie d’être révélé. La lumière exsude des êtres, dévoile leur corps commun d’eau vive et de soie.
«La beauté touche terre, on pourrait croire que ça suffit». Mais mort ne démord. Toute vie finit avant terme. L’homme, obstinément, ajoute le mal au mal. Le ciel, parfois si proche, embrasant, est sans commune mesure avec nos peines ?
Au plus près du vécu, l’écriture passe du poème à entendre et à chanter aux courtes formulations réflexives. L’étonnement d’être, émerveillé ou douloureux, reste le fil d’Ariane, l’ombilic des pensées et des rêves.