publications
L’Angleterre ferme à cinq heures : mémoires d’outre-Manche
Julliard Octobre 2003
118p. ; 21 x 14 cm, 14,5EUR

Manque provisoirement

Présentation

«Cette assertion sera discutée, je n’en doute pas. On objectera que le coup de cloche d’onze heures, qui sonne dans les pubs le temps de la dernière bière, pourrait être retardé. On prétendra trouver de plus en plus souvent, au coeur de Londres, des restaurants ouverts à l’heure des repas et des tavernes en activité à l’heure du café. (C’est sûrement vrai.) On avancera toutes sortes d’arguments pour contester que l’Angleterre doive fermer à l’heure où sort la marquise. On ne parviendra pas à me convaincre. Cette vérité s’est imposée à moi, un jour, de la façon dont la Vierge apparut à Bernadette, je suppose, et je n’en démordrai pas.

Considérez qu’il s’agit d’un symbole, d’une parabole, d’une hyperbole, comme vous voudrez. D’une intime conviction poétique. Ce sont des choses qui ne se discutent pas. L’Angleterre ferme à cinq heures.

Et parfois même un peu plus tôt.»