Présentation
La journée vide, c’est au fond ce temps perdu que l’errance de J. Vernet transforme en singulière plénitude : la pauvreté d’un décor, la justesse d’un silence, la simplicité d’un regard, la beauté de l’ordinaire, le dépouillement d’un vieillard, l’intensité d’une lumière, la main confiée d’un enfant, tout cela qui constitue un royaume dont la conquête s’est faite sans arme ni volonté de pouvoir.