Présentation
«J’ai peur, c’est un roman porno qui ne fait pas beaucoup bander au début, et encore moins à la fin.»
«C’est l’histoire d’un type qui (comme tout le monde) veut aimer et être aimé. seulement, comme beaucoup de monde, il a du mal à voir le monde tel qu’il est vraiment, c’est-à-dire un ramassis énigmatique d’êtres vivants autonomes. lui préfèrerait un monde idéal peuplé de femmes qui lui sont soumises, dépourvues de cerveau, et au bord de la jouissance à la seule idée de lui sucer la bite. le porno sur internet lui apparaît donc comme un idéal, une terre de luxure machiste, le paradis de sa bite. et le drame, c’est que l’écran de son ordinateur est comme une fenêtre infranchissable. toute sa vie (et tout le récit), c’est ça : la contemplation avide de ce monde parfait, la frustration et la masturbation compulsive qui en découlent, et le retrait du monde réel, qui en est la conséquence inévitable.»