Présentation
La ville est partout dans l’art, le film, le récit.
On la voit comme spatialité, architecture, foule.
Mais qu’est-ce que la communauté change à nos corps ?
Et dans le rapport chacun à notre corps dans la ville, au présent de nos temps confus et sombres, avec prime au consensuel, au normé, à la surveillance, qu’est-ce qui change, quel est pour chacun d’entre nous l’inconnu de son corps ?
Et ce que nous portons d’autres images du corps, le prestidigitateur, l’acrobate de cirque ou de foire, nous aident-ils à nous projeter autrement dans la vie terne ?
C’était pour moi jusqu’ici une sorte de bastion interdit. Des auteurs comme Henri Michaux nous aident à nous y aventurer, et tout d’abord par une leçon : il n’y a que la fiction, le saut dans le fantastique, qui nous le permette.
François Bon