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Enquêtes en Vivarais. Vol. 1. Le sauvage de Passe Renard
Plumes d'Ardèche Octobre 2011
ISBN 978-2-915195-04-0
284p. ; 23 x 15 cm, 18EUR

Disponible

Présentation

Joseph Morgeon traque le crime et s’est mis au service de l’innocence. C’est un drôle de bonhomme le Joseph, un flic pas comme les autres !

Basé en Ardèche, près de Privas, il circule à bord d’une vielle voiture et tire de son bouffadou la solution des affaires soumises à sa sagacité. Il opère avec ses propres méthodes et a un sens de l’humour et de la dérision qui ne lui a jamais fait défaut. Grand pêcheur de truites devant l’éternel, il garde son calme en toutes circonstances et pourrait faire l’éloge de la lenteur.

Secondé par le sympathique lieutenant Jean-René Lefort, aussi sec que Morgeon est « enveloppé », « le gros flic », parce qu’il est bourru, traîne une réputation de misanthrope et même de misogyne qui n’est pas du tout méritée.

On pourrait croire que ce flic de province a la vie belle, ramenant plus souvent des truites dans ses filets que des truands. Il est vrai que les enquêtes de Morgeon se déroulent dans un environnement champêtre et rural des plus agréables. Pourtant le « gros flic » ne chôme pas. De « Bains de Lune » aux « Bougresses » de drôles de dames qui viennent singulièrement compliquer la vie du brave commissaire, en passant par les mystères du Lac Vert et d’une maison mal aimée qui organise elle-même sa vengeance, Joseph Morgeon nous entraîne sur les chemins pittoresques du Vivarais.

« Morgeon s’était levé du pied gauche. La glace pas nette du cabinet de toilette lui avait renvoyé un reflet qu’il avait détesté. Il se trouvait ordinaire, pour ne pas dire minable. Il ne reconnaissait plus ce visage gris, ces yeux par la fatigue, rougis par l’abus du tabac. Il haïssait ses vêtements démodés fripés. Il but son café tiède et il avait horreur de ça ! Les biscottes s’étaient émiettées le beurre ne s’étalait pas. Le transistor débitait des actualités moroses. Il l’éteignit et sortit.

Sale journée, sale temps, sale bled, grommela le commissaire Morgeon en se dirigeant vers sa voiture. Sale pays ! reprit-il, mais cette fois il y avait dans le ton quelque chose d’affectueux, et pour rien au monde Morgeon n’aurait voulu changer de région. »

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Suzanne De Arriba (fiche complète)