Présentation
Eff&,mes Rides : poëmes au j/our l’année, bruts de m/arges & de rages, bruits de délangage ; ex/péri/mentations libres de tout fil d’Art/iane, indemnes de tout proj& les englobant : comme la constitution d’un recoeil -ou recul. Ogré des mots, je vieillis. Au grain – ou groin- du teXte, je veille.
() d’un Retable païen : la re/prise -Patchwork in Progress- en compte (mesures, lettres, syllabes) des substrats é/puisés, riches peu-d’être de cet é/puisement -Potlatch- : le judéo-chrétien, le gréco-latin. (Sans compter… leurre lointaine synthèse : la vidéo-latrine !) Un bon terreau, un bon humus, un bon fumier sont une aubaine : encor faut-il, élégamment (avec les formes & l’humoeur), s’en décrotter. C’est peut-être ça, la modernité -saveurs & chaleurs, c’est bien le Diable !- du teXte.
Dédicaces, adresses, référence : c’est déjouer -a) l’insouci, chronique dans la littérature occidentale, de la forme (opposée au “sens”, méprisée en tant qu'”artifice”, en fait au nom d’un increvable Idéalisme qui redoute, plus que tout, les sens de cette forme… au nom de l’Essence) ; -b) la haine, très-bien portée ces derniers temps, du théorique (opposé par je ne sais quel tour de passe-passe idéologique, à la “vie” ou à quelqu’autre alibi, tout aussi flou). Mais, préférences sans déférence, je souris…
J.-P.B. 23.8.84 / 20.2.05