Présentation
D’une rive à l’autre
« Quand j’ai commencé à écrire, j’étais dans un profond mal-être. Un mal-être fait de confusion, d’angoisse, de haine de soi, et surtout, d’une immense ignorance. Toutefois, un besoin était là qui m’imposait de travailler à me connaître, et aussi à tirer de mon sous-sol celui que j’étais mais qui m’était inconnu. Longtemps j’ai cheminé dans la nuit. Le découragement n’a pas cessé de m’accompagner, tant il semblait que cette aventure ne menait à rien, sinon à la mort. Pourtant, insensiblement, une clarté est apparue et la lumière a fini par chasser les ténèbres. Contre toute attente, une mutation s’est produite, a engendré un être nouveau qui adhérait pleinement à la vie. Je sais gré à Cypris Kophidès de m’avoir invité à parcourir à nouveau ce chemin. À mieux cerner en quoi il consiste. À montrer après bien d’autres que plus éprouvant est le temps du labour, et plus riche est la moisson ». C. J.