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Des bastringues, des fanfares
Rocher, Collection Littérature Janvier 2007
ISBN 978-2-268-06066-8
221p. ; 22 x 14 cm, 15,3EUR

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Présentation

«Elle était toute jeune comme on l’était, Giorgio et moi. Plein de foutre et d’illusions sur l’amour. Le partage. La fidélité. L’éternité et les rafistolages. On finit toujours par s’en détacher. Oubliés et les serments d’amour qu’on a crachés sous les portes cochères et le reste. On devient alors manchots et cons, ça aussi, c’est dans notre nature. On n’est pas faits pour les serments. On est jamais capables de les tenir. Jamais foutus de les respecter. Ils nous échappent sans cesse. On se réinvente jamais. On se contente juste de faire d’autres serments qui effacent les précédents. On n’a pas le coeur assez puissant, aventureux ou distingué. Les yeux pas souvent ouverts. Ça doit être à cause de la merde qui nous colle aux paupières. La merde et les illusions.» Un matin de printemps dans les années soixante. Une église. Un enterrement. Un jeune type de vingt ans. Un suicide. Ça commence par la mort, ses tourments. Ça finit par l’amour, la vie, ses délices, ses bastringues, ses fanfares. La photographie en noir et blanc d’une époque à jamais disparue. «La voix de Robert Piccamiglio est de celles que l’on n’oublie pas. Elle est porteuse de vérités dérangeantes.» Pierre Drachline, Le Monde des livres

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