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Chiens de faïence
la Chambre d'échos Mai 2006
140p. ; 20 x 14 cm, 14EUR

Disponible

Présentation

Joëlle Basso n’aime pas tuer le temps. Elle le savoure, autant que possible, avant de nous le donner à lire : des fragments d’enfance ou d’âge adulte épiés par un regard singulier qui en renouvelle les apparences et leur confère une dimension mythique. Ce qui nous frappe, dans ces récits où le lyrisme à la Chandler définit le cadre, ce sont les personnages, tous assurés de leurs bons sentiments, de la justesse de leurs analyses, en dépit du fiasco de leurs entreprises.

«Impossible de douter qu’il ressentait tout. Il réagissait à la moindre sollicitation, à ceci près que sa chair ne pouvait pas tressaillir ni ses muscles jouer. Son souffle, inaudible, impalpable, tourbillonnait dans ses poumons et ses bronches sans trouver d’issue. Ce qui se passait en lui restait emprisonné à l’intérieur d’un cercle que personne n’aurait pu rompre. Moi seule savais en recueillir les rythmes silencieux.»

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