Présentation
C’est comme Flash Gordon au début
Je me fais peur rien que de parler de moi
Dans C’est comme Flash Gordon au début, le tout premier texte de Claire Rengade, on devient insecte sous une loupe d’entomologiste, on est inspecté de ses vêtements à ses entrailles. L’autrice analyse désirs et stratégies humaines pour cacher sous une enveloppe avenante un intérieur tout biologique. On est tour à tour poisson ou acrobate, jusqu’à l’accident qui nous renvoie à notre condition d’être de chair et d’os. À moins qu’on ne soit une sorte de super-héros…
La figure du coq irrigue Je me fais peur rien que de parler de moi. Dans cette farce, le mal peut prendre n’importe quelle forme pour jouer avec les humains. Il est là sans l’être, pas besoin d’ailleurs pour ficher la trouille à l’humanité qui s’en réclame ou le rejette, mais toujours le côtoie. Un peu comme le théâtre, métaphore de la vie, qui nous pousse à endosser des rôles. C’est le jeu et ce n’est pas si grave…
Dans ces deux partitions drolatiques et ludiques, le théâtre de Claire Rengade se profère, se projette et se partage.
C’est comme Flash Gordon… est lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2003