Présentation
Les villes et leurs écrivains… Après La Forme d’une ville de Gracq, Les Villes invisibles de Calvino, Pamuk et son Istanbul, Tanpinar et ses Cinq villes ou encore Mungan et Les Djinns de l’argent, c’est au tour de Murat Ôzya$ar d’écrire celle qui l’a vu grandir, Diyarbakir, en évoquant ses dimensions culturelles, politiques, mais aussi le rapport tout personnel qu’il entretient avec elle.
De « Vivre à Diyarbakir » à « Meryem Ana », ces textes apportent ainsi de précieuses clés à qui veut mieux saisir l’univers de Murat Ozyasar ou ce qui fait la particularité de sa langue littéraire.
Parfois héroïne malmenée de l’histoire républicaine, parfois décor de scènes contemporaines dramatiques, Diyarbakir apparaît ici, grâce à l’écriture à l’humour teinté de deuil dont le lecteur de Rire noir est familier, sous de multiples visages, proche et insaisissable, meurtrie et incroyablement vivante.