Présentation
À peine un chant
J’ai descendu dans mon jardin…
Parfois on se surprend à fredonner quelques bribes de vieilles chansons qui resurgissent sans raison, nous accompagnent un moment, creusant le cercle de l’enchantement avec obstination.
Elles nous reviennent comme la basse obstinée d’une langue traversière dont nous sommes les passeurs souvent à notre insu car le coeur y était bien avant qu’on s’y cogne en troussées de broussailleuses escapades.
À peine un chant dans la cacophonie du monde, mais qui demeure solidement accroché à la voix, dans ce souffle étroit et fugitif où passé et présent entrent en résonance.