Biographie

Grâce à l’écrivain Richard Canal, j’ai présenté mon premier texte dans la revue Galaxies et continué d’y publier des nouvelles jusqu’à l’obtention du Grand Prix de l’Imaginaire pour Synesthésie en 2003.
À propos de mon premier roman, Philippe Curval a écrit « le plaisir de lecture réside d’abord dans l’habileté de l’auteur à traduire l’inexplicable » dans le Magazine littéraire.
Cette science-fiction est très imagée, mêlant culture européenne et politique, même quand il s’agit d’un space-opéra comme le Melkine. Les distances dans l’espace deviennent un moyen d’explorer les tensions entre identités culturelles et société de l’information et de la médiatisation.
Actuellement, je poursuis un travail sur notre rapport aux machines, aussi bien leur impact sur nos comportements que la façon qu’elles ont de révéler les failles de nos sociétés et les problèmes de notre condition contemporaine, lorsque les individus sont atomisés et ont renoncé à chercher un sens à leur avenir.

Inviter l'auteur

Dans une société angoissée par son futur, j'ai envie de montre que la science-fiction est à la fois un facteur d'alerte contre les dérives en germe mais aussi porteuse de projets. Le public est envahi par les peurs technologiques et n'a souvent de la science-fiction que la vision des films à grand spectacle. Je souhaite montrer que c'est une littérature inventive, variée, ancrée dans le réel mais de manière ludique. On peut y trouver de tout à condition de dénicher le bon point d'entrée. Et j'essaie d'offrir des panoramas très larges selon les publics, pour y aider.