Présentation
Ô feu ma terre !
Tu as les yeux profonds de saisons qui avancent et jamais ne se reposent Tes yeux défient l’amertume des paysages ils ne s’accrochent pas à la chouette qui hulule dans l’estomac ni à l’hirondelle dans nos pas de friche en chaleur
Moi qui suis la feuille qui tremble de saison en saison Je bourgeonne la tête cherchant le soleil qui éclaire comme un oisillon ouvre sa gueule au ciel troué