Présentation
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là
Deux millions de François s’étaient déplacés à Paris pour les funérailles de Victor Hugo. Ils rendaient hommage à un grand écrivain, mais aussi un homme politique, académicien, journaliste qui avait défendu les plus grandes causes : l’abolition de la peine de mort, de l’esclavage, le refus des bagnes et des prisons, l’avènement de la République, l’école obligatoire, laïque et gratuite, l’amnistie pour tous les Communards, la revendication de véritables droits pour les femmes et pour les enfants…
Il s’était dressé, libre, face à la dictature de Napoléon III.
Poète, homme de théâtre, romancier, critique, philosophe, ses livres ont été lus par les ouvriers, les paysans, les gens des villes, les intellectuels ; il continue aujourd’hui à les enchanter. Ses oeuvres principales, comme Notre-Dame de Paris ou les Misérables, sont toujours adaptées aussi bien au théâtre qu’au cinéma.