Présentation
Il faut se méfier d’un tel récit. La dissimulation s’impose et s’y expose. En ce sens sa « vérité » reste aussi dérisoire que précieuse, fallacieuse que réelle. Chacun peut entrer dans ce jeu. C’est comme, à l’image de certains des personnages, de prendre le train. Dans la danse des bogies boogies s’attachent des souvenirs, des rêves, des fantasmes, des chagrins. Qui n’a pas eu la volonté de sauvegarder de la vue du monde, un tel univers privé qui échapperait aux lois du monde ? Toutefois la nudité que l’écriture exhibe n’est que trace, bavure. Un autour. Un atour. Ce n’est donc pas forcément le corps qui apparaît. Il se voudrait un mollusque à ventouses il n’est que pieuvre littéraire. On pourrait se contenter de moins. Jean-Paul Gavard-Perret