Présentation
Amours sibériennes
« …Et l’Amour serpente encore dans des violences élancées au loin d’avulsions brutales Et s’ébroue rageusement de bruit sombre et de convulsions brèves de nuits pleines et de silences bleus… »
Extrait de « Amyp » (« Amour, fleuve sibérien »)
Ces poèmes s’enracinent sur le territoire mythologique de la Sibérie historique mais également sur l’espace physique total de la Russie actuelle, ce corps-monde infini qui ne souffre aucune frontière à son rêve d’éternité – Russie que l’auteur traversât sur dix mille kilomètres par tous moyens de transport, du transsibérien à l’âne Tchouktche.