Présentation
Le sens raccommode toutes ces choses que je courtise depuis l’été dernier. Et, par hasard, je rencontre un bruissement qui me rappelle une femme portant derrière elle un ciel second.
Une langue première (l’arabe) en vis-à-vis d’une langue seconde (la traduction) et du geste du peintre. Mais un vis-à-vis, qui est, au fond, un lieu de traversée : le signe de la peinture rencontre ceux du poème double, leur donne un nouveau sens, les révèlent dans leurs mouvements tantôt mélodieux et lyriques, tantôt dans la tension et la rupture, comme ces pépiements de moineaux qui peuplent la tête et la mémoire, le ciel d’aujourd’hui et celui d’hier.