Présentation
Notre mémoire est une ruine sur laquelle se construit notre Histoire. La Shoah n’est pas un alibi littéraire, une toile de fond, pas plus que la perte d’un ami et d’un frère n’est un prétexte littéraire. La question de la survivance est une obsession. Le processus de survie, un questionnement personnel et universel. Le trou de la perte est béant et infranchissable. Nous devons vivre avec un deuil irrésolu en nous. Mais comment vivre sans le désir d’aimer ?
Quelques roses sauvages est une enquête autour d’une photographie, photographie de deux survivants à la libération des camps, trouvée dans le Berlin d’aujourd’hui.
Confronté à une réalité qui s’éloigne et s’effrite, à une vérité insaisissable, aux archives fragmentaires ou détruites, Alexandre Bergamini pose les questions essentielles de la littérature : celles de la mémoire, de la conscience et de l’amour.