Présentation
Ce n’est pas un pays. Ce n’est pas un voyage. Cette terre est une personne, une entité incarnée.
Voici le journal d’un vagabond d’aujourd’hui qui ressemble au Pasolini de L’Odeur de l’Inde.
Il voyage en Inde sans rien visiter. «Il n’y a rien à visiter ou si peu. Je lave ce qui me reste d’Europe.» C’est la vie qui se saisit de lui, confus, effrayé, ensorcelé – comme s’il retrouvait un état de l’enfance.
Le voyage commence par l’odeur et par l’effroi devant la pauvreté et le dénuement, la solitude ; il finit dans la révélation de l’autre, l’éblouissement de l’autre.