Présentation
J’aurais aimé pourtant encore la rue Paul Sysley et la gare de l’Est les voies de triage désaffectées l’entrepôt à ciel ouvert sous les garages d’arbres le lierre sous la varangue, désastre musical l’odeur de mazout et le cri rauque de la micheline à midi dans le tremblé très seul du lilas
mais il est tard tout est détruit les trains ne partent plus
le mal d’un siècle divague comme une éternité jetée à quai dans le soir inépuisable qui ne sait plus où poser ses pas