Présentation
Dès son invention en 1839, la photographie a rencontré un succès public considérable, débordant vite le cadre du cénacle parisien pour toucher la province et notamment l’Isère. À Grenoble, Vienne ou encore Voiron, se développe, sous le Second Empire, une floraison d’ateliers photographiques, fréquentés par une bourgeoisie aisée venue se « faire tirer le portrait ». Mais la photographie iséroise se distingue surtout par la production de nombreuses vues de paysages, réalisées pour les premiers touristes fortunés, qui se rendent à la Grande Chartreuse, à Allevard, à Uriage ou en Oisans.
Riche de plus de 200 reproductions de tirages originaux d’époque, légendées et documentées, Couleur Sépia constitue le tout premier travail d’envergure consacré aux débuts de la photographie en Isère.
Un précieux témoignage à découvrir, à la fois livre d’art et ouvrage de référence.