Présentation
Sur Le Cahier d’un impossible retour au pays natal :
Le poète, après avoir arpenté Cuba, le Mexique et d’autres espaces, prend fait et cause pour le peuple de Diégo Garcia, arraché à sa terre, et parqué dans les faubourgs de Maurice. Il réclame un retour au pays natal. Dans la traversée du cri de ces sans-voix, le poète Khal Torabully rappelle Aimé Césaire, son grand complice, pour qui le poème est un suprême acte de résistance. Le résultat : ce texte, un puissant acte d’amour pour le peuple chagossien, ce Petit Poucet, qui en ce moment même, enchaîne procès après procès contre l’Angleterre, qui « excisa » Diégo Garcia, pour le louer aux américains, et ce au mépris des lois internationales les plus élémentaires…
« Je suis le fleuve impétueux qui gronde en moi, je remonte le temps au dernier jour du paradis », extrait du livre.