Présentation
«Ce qui m’a retenu, avant toute autre chose, dans ces beaux poèmes, c’est même là où il leur arrive d’approcher les confins déchirants de la mort ou ceux, à peine moins déchirants, de l’absence, une diction étonnamment calme, un pas miraculeusement léger qui suit vraiment ces «sentiers d’eau» dont aime à parler Rafael-José Díaz, au point que l’on n’est pas surpris qu’un de ses rêves profonds soit de marcher sur les eaux: il y parvient presque, au moins, dans ces pages («l’eau de cette page», dit-il une fois).»
Philippe Jaccottet